Conjoncture : Pas de tension à la hausse sur les taux, pas de baisse des prix
Le marché immobilier reste stable face à cette pandémie.
Alors que l’activité immobilière repart progressivement, les acheteurs n’ont à craindre ni une hausse des taux ni une baisse des prix de l’immobilier. Bonne nouvelle, non ?
Estimations, visites, actes notariés ... Le confinement a marqué un coup d’arrêt brutal à l’activité immobilière. Alors que tous les voyants étaient au vert dans l’immobilier avant le 17 mars et que la France se remet en marche, la donne a-t-elle changé ? Doit-on s’attendre à une hausse des taux et une baisse des prix ?
Apparemment, non … Le baromètre LPI-SeLoger du mois d’avril révèle qu’à l’issue des quinze premiers jours du confinement, la tension sur les prix restait forte. Malgré la chute des ventes dans l’ancien au mois de mars, les prix des logements n’ont pas souffert de la crise sanitaire liée au Covid-19. Fin mars, ils progressaient encore : + 1,3 % sur les trois derniers mois et + 5,4 % sur l’année (+ 6,2 % pour les maisons sur 1 an et + 4,8 % pour les appartements). Les villes qui tirent leur épingle du jeu ? Celles de plus de 100 000 habitants, comme Metz Villeurbanne, Angers, Brest et Nantes ou encore Annecy et Lyon !
Depuis le 11 mai, les Français rêvent d’immobilier !
Dès le 1er jour du déconfinement, beaucoup de Français ont poussé la porte des agences immobilières pour s’offrir un logement plus grand, avec une terrasse ou un jardin, quitte à changer de ville. Par chance, alors que durant le confinement, les futurs acquéreurs craignaient que les banques durcissent encore leurs conditions d’octroi des prêts, en réalité, en mai, peu de banques ont modifié leurs barèmes de taux, la plupart sont restés stables...
« Les banques anticipent une dégradation de la situation économique dans les mois prochains, tempère Jérôme Robin, fondateur de Vousfinancer. Elles nous demandent donc d’être plus vigilants sur la situation professionnelle des emprunteurs, le secteur d’activité dans lequel ils travaillent, le taux d’endettement, la part de l’apport par rapport au montant du bien, la valorisation du bien et l’épargne après projet en cas de coup dur. Elles sont clairement plus prudentes qu’en 2019 "