Rénovation énergétique : Devez-vous vous faire accompagner par Mon Accompagnateur Rénov' ?
Vous souhaitez vous lancer dans une rénovation énergétique ? Depuis janvier 2024, l’obligation d’avoir recours à Mon Accompagnateur Rénov' concerne davantage de ménages.
Pour sécuriser le parcours travaux de rénovation énergétique qu’ils engagent, certains ménages doivent avoir recours à Mon Accompagnateur Rénov', un référent travaux payant. Ce dernier intervient à toutes les étapes du projet, de façon à simplifier celui-ci avec un accompagnement personnalisé. Il est ainsi présent à chaque étape du parcours dans ses différentes dimensions : technique, administrative, financière et sociale.
Après une première visite sur place, Mon Accompagnateur Rénov' préconise les travaux adaptés et apporte son aide à la sélection des entreprises, des devis et à la réalisation du plan de financement. Il renseigne sur les démarches administratives. Et il fournit des conseils tout au long du chantier.
Un accompagnateur pour quels types de travaux de rénovation ?
Initialement prévu pour les propriétaires modestes et très modestes qui bénéficient de l’aide MaPrimeRénov’ Sérénité versée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) pour un montant supérieur à 5 000 € TTC, destinés à des travaux offrant au moins 35 % de gain énergétique, le dispositif a ensuite été étendu aux propriétaires occupants et propriétaires bailleurs de tous revenus qui réclament MaPrimeRénov’, pour un projet incluant au minimum deux gestes de travaux, pour un montant des travaux supérieurs à 5 000 € TTC.
Depuis 2024, les travaux de rénovation d'ampleur, qui permettent de gagner 2 classes énergétiques sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et financés en partie par MaPrimeRénov', doivent être suivis par un Mon Accompagnateur Rénov’.
Comment financer Mon Accompagnateur Rénov’ ?
« L'obligation d'accompagnement concerne l'ensemble des aides à la rénovation globale », indique l’Anah.
Depuis janvier 2024 : le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est désormais financé par l’État, entièrement ou en partie. « L’accompagnement peut être gratuit si votre collectivité a mis en place un financement dédié pour cet accompagnement. C’est le cas sur la majorité du territoire», précise l’Anah.