En rentrant de vacances, c’est la règle : les propriétaires reçoivent leurs avis de taxe foncière et, cette année, ils auront sûrement eu la mauvaise surprise de voir les montants s’envoler. La raison ? Pour calculer la taxe foncière, le Trésor Public se base sur les valeurs locatives, or celles-ci dont indexées sur l’inflation, et de nombreuses collectivités locales ont décidé, cette année, de relever considérablement leur taux d’imposition.
Comment se calcule la taxe foncière ?
Le montant de la taxe foncière est calculé en multipliant la base imposable du bien (valeur locative cadastrale) par les taux d’imposition applicables.
En 2023, la base de calcul de la taxe foncière a augmenté de 7,1% après avoir déjà augmenté de 3,4 % l'an passé en 2022 à cause de l’inflation et de la suppression de la taxe d'habitation sur les résidences principales. En 2023, quelle que soit la ville où vous habitez et quelle que soit la surface de votre logement, vous verrez votre taxe foncière augmenter de 7,1 % minimum.
À cette hausse s’ajoutera celle décidée par votre commune. En effet, ce sont les communes qui décident les taux applicables. Lorsqu’elles le font varier, cela a un impact sur le niveau de votre cotisation.
En 2023, les grandes villes de plus de 100 000 habitants ont augmenté en moyenne le taux de leurs taxes de 10,5 %. Mais certaines villes sont allées beaucoup plus loin : Paris (+51,9%), Grenoble (+ 25 %), Metz (+14,3%) et Limoges (+ 10 %).
Quand payer la taxe foncière ?
Si vous n’êtes pas mensualisé, la date limite de paiement de la taxe foncière est fixée entre le 15 et le 17 octobre.